94-Bernadette

Ma grand-tante hébergée en EHPAD depuis juillet 2020 souffrait depuis au moins 10 ans d'une démence sénile nécessitant des soins plus importants.
L'établissement était stricte avec les campagnes de vaccination et ne demandait aucun consentement. Elle a donc reçu sa première injection Pfizer vers avril 2021. Une seule dose suffisait du fait qu'elle avait été testée positif au Covid en février dernier bien qu'elle n'ai eu aucun symptôme.
Une campagne de rappel a été lancée en septembre 2021 et une nouvelle dose lui a été administrée. Dans le même temps, il a été découvert au gré d'un examen médical à l'extérieur une fracture du bras probablement causée par une chute. L'équipe médicale de l'EHPAD ne s'en était pas aperçue et à donc dû lui mettre une attelle au bras. C'est peu de temps après qu'elle sera vaccinée.
Le 22 septembre 2021 dans l'après-midi, elle se retrouve très rapidement en détresse respiratoire. Son état est tel qu'elle ne passera même pas au urgences. Aucune autopsie n'a été réalisée du fait de son âge.
Je m'étais posé à l'époque la question entre son décès et la dose de rappel très rapprochés, mais famille endeuillés, je n'ai jamais suggéré cette possibilité. Avec sa fracture non traité rapidement et qui aurait pu lui causer d'autres soucis de santé, elle n'aurait jamais dû recevoir sur cette période une injection quel qu'elle soit (en réalité, jamais pour le Covid).
Avec le recul, le lien me semble évident. Méritait-elle une fin de vie de ce niveau alors qu'elle souffrait déjà de sa démence sénile depuis 10 ans ? Enfin, je suis choqué qu'un EHPAD vaccine des résidents sans leur demander leur consentement ou aux représentants légaux."


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