75-Rémy

 

Témoignage Véronique Alsuguren pour mon fils Rémy

Je témoigne aujourd’hui au nom de mon fils Rémy, 33 ans, décédé le 14 octobre 2023.

Rémy avait reçu 2 injections du poison Pfizer en juin et juillet 2021.

Le mardi 10 octobre 2023, il doit subir une intervention bénigne en ambulatoire. L’examen préanesthésique n’avait mis en évidence aucun facteur de risque thrombo-embolique, aucune allergie, aucun antécédent médical, et les paramètres cardio-respiratoires étaient normaux. L’anesthésie générale est donc confirmée.

Dans la nuit du 10 au 11 octobre, vers minuit, ma fille m’appelle et m’annonce que son frère a fait un arrêt cardiaque.

Il a été endormi à 17h25 et est sorti du bloc à 18h10. Il présente une détresse respiratoire et tente d’ôter sa sonde d’intubation. Il est donc re-sédaté.

A 18h48, il fait un arrêt cardio respiratoire. L’équipe médicale lui prodigue un massage cardiaque pendant plus de 50 mn. Il est placé sous ECMO (technique d'oxygénation du sang par circulation extracorporelle) et est transféré en soins intensifs à la Salpêtrière.

L’anesthésiste m’avouera plus tard avoir rencontré beaucoup de problèmes comme cela depuis la période Covid, mais jamais aussi grave.

Une prise de sang faite à 20h15 (1h30 après l’ACR) indique des D-dimères > 20µg/ml, soit 40 fois supérieurs à la normale (< 0,50 µg /ml).

Des examens sont faits quotidiennement afin de connaître la cause de cet arrêt cardio-respiratoire. Rien ne se passe à l’arrêt de la sédation. Le vendredi, on nous annonce qu’il a fait une embolie pulmonaire massive.

Le dossier médical reçu plus tard m’apprendra qu’à son arrivée à la Salpêtrière, Rémy n’avait déjà aucune réponse cérébrale.

Des examens et analyses sont faits en recherche d’une éventuelle maladie du sang, thrombose, maladie du cœur. Ils seront tous négatifs.

Rémy sera déclaré en état de mort encéphalique et décède le samedi 14 octobre 2023 après un prélèvement d’organes, selon son choix.

J’ai fait une déclaration de pharmacovigilance. Très rapidement ils me répondent « qu’il n’y a pas, à ce jour d’étude épidémiologique qui confirme une augmentation du risque d’accident thrombo-embolique veineux avec les vaccins à ARN messager (Comirnaty et Moderna) » et « que le délai de survenue après la vaccination est trop long pour la mettre en cause ». 

J’écris à Pfizer pour connaître les dosages utilisés dans les 2 lots administrés à mon fils, puisqu’il s’agit d’une étude expérimentale de phase 1 / 2 / 3, dont la fin était prévue le 10/02/2023, avec plusieurs sous-groupes de différents dosages. Pfizer me répond qu’il n’est pas possible de me fournir cette information et me renvoie vers la pharmacovigilance.

Puisque Rémy est mort à l’hôpital après une intervention chirurgicale, j’entame un recours auprès de la CCI (Commissions de Conciliation et d’Indemnisation des Accidents Médicaux). Une expertise médicale a lieu en juillet 2024. L’expert passe au crible chaque minute de l’intervention, chaque geste, chaque produit mais reste dans l’incompréhension.

Lorsqu’il me demande si j’ai entamé d’autres actions, je lui réponds : « aucune, sauf une déclaration à la pharmacovigilance par rapport aux injections de Comirnaty ». Je vois à son étonnement qu’il ne comprend pas du tout le rapport et qu’il n’a visiblement jamais entendu parler des effets secondaires.

Il conclut dans son compte rendu à un accident médical non fautif et cette phrase est notée en préambule : « La maman a même fait une déclaration de pharmacovigilance vis-à-vis d’une vaccination récente contre le Covid. Ceci pour montrer la grande détresse psychologique des proches ».

Je pense que cette phrase fera basculer la donne puisque, contre toute attente, la CCI ne suit pas la conclusion de l’expert, ni de mon avocate, ne retient pas l’embolie comme étiologie de l’ACR et en impute entièrement la faute à l’anesthésiste « par l’administration par erreur d’un produit médicamenteux non indiqué » et par « un faisceau d’indices graves précis et concordants » sans en citer aucun.

La responsabilité de la clinique et également engagée selon eux car ils estiment « que l’erreur d’administration médicamenteuse, qui a procédé d’une erreur humaine, n’a pu survenir qu’à la faveur d’un défaut d’organisation et de rangement concomitant du chariot de réanimation ».

Devant de telles supputations fallacieuses et farfelues, je ne sais si je dois rire ou pleurer. !

Pourtant lors de la commission, l’ensemble du jury était aussi dans l’incompréhension la plus totale devant ce dossier particulier qui était, je cite, « un grand mystère ».

Et on oublie les D-dimères 40 fois trop élevés et l’embolie !

Ont-ils craint que ne soit mis en évidence un nouveau rapport d’effet secondaire fatal imputable aux injections anti-covid ? C’était mon but. Leurs accusations hypothétiques sont un aveu à mes yeux.

Ont-ils simplement voulu éviter que l’ONIAM ne débourse un centime ?

Peut-être les 2 ?

Je pourrais faire appel au tribunal administratif s’il me restait un fond de confiance en la justice de ce pays. Mais ce n’est plus le cas !

Les 2 lots reçus par Rémy sont à la base de 983 et 1072 rapports d’effets indésirables, dont 173 et 198 hospitalisations, 40 et 52 maladies potentiellement mortelles, 41 et 50 handicaps, 22 et 25 embolies, avec chacun 8 décès et 3 arrêts cardiaques.

Rapport effets indésirables

lot FC3143

lot FE1573

Rapports graves

9,87%

9,05%

Létalité

0,81%

0,75%

Source : "How bad is my batch?" Au 7 février 2025

La létalité du COVID en France a été estimée à 0,03 % pour les personnes de 0 à 59 ans !

Comme toutes les familles de victimes qui ont perdu la santé ou la vie dans cette manipulation diabolique, je demeure avec un sentiment aigu d’injustice.

Mon enfant est mort au nom du sacro-saint bénéfice risque et de l’enrichissement de beaucoup.

 

 

 

 

 

 

 

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Date de dernière mise à jour : 24/02/2025