Julie Desmullier

De Hossegor (40)
Née en 1976

Injections Pfizer deux doses

- Historique des évènements -

PAS DE NOTION D’ADENOMYOSE DANS MES ANTECEDENTS
VOIR DOSSIER GYNECOLOGIQUE ET DIVERS ECHOGRAPHIES PELVIENNES

Mardi 6 juillet 2021 : Injection Première Dose de Vaccin Covid-19 Pfizer - Lot FE2296.
Lundi 2 Aout 2021 : Injection Deuxième Dose de Vaccin Covid-19 Pfizer - Lot FE1573.

Mi-août 2021

Début de très violentes douleurs abdominales, contractions utérines comme si j’allais accoucher sans péridurale, j’étais pliée en deux de douleurs, en position fœtale à même le sol, impossibilité de marcher, sensations d’évanouissements, assommée par une très grande fatigue.

Mardi 24 août 2021

Visite d’urgence à la pharmacie locale de ma commune, j’ai été obligé de quitter mon lieu de travail car j’étais tétanisée par les douleurs. Fortes inspirations et expirations, j’ai été obligé de m’assoupir sur mon bureau car j’étais complètement assommée. J’ai demandé à ma sœur qui travaille dans un bureau proche de mon lieu de travail, de venir me chercher pour me conduire d’urgence à cette pharmacie car incapable de tenir debout. Elle est montée me chercher à mon poste de travail pour m’aider à descendre jusqu’à sa voiture. Ma sœur m’a aidé à m’installer dans la pharmacie sur une chaise. Les clients et le responsable de la pharmacie sont arrivés vers moi paniqués pour me demander ce qu’il m’arrivait. Le responsable m’a vivement encouragé à prendre contact avec un gynécologue proche de son officine. Ma gynécologue en titre, étant basée à Bayonne avec un très long temps d’attente (entre 3 à 6 mois) pour obtenir un rendez-vous de consultation, j’ai pris un rendez-vous avec sa secrétaire pour le 20 septembre 2021. Son cabinet en titre est basé à Toulouse. Il ne donne des consultations sur ma commune qu’à certaines dates.

26 août 2021

Visite d’urgence chez un médecin, pour obtenir des médicaments pour me soulager d’horribles douleurs. Celle-ci m’a pris la tension, m’a dit que tout était normal. Elle a dit que si j’avais la sensation permanente que j’allais perdre connaissance c’était certainement dû aux douleurs très violentes. Règles hémorragiques. Très grande fatigue, sensation d’épuisement.

20 sept. 2021

Rendez-vous avec le Gynécologue basé à côté de mon lieu de travail, qui a une permanence 2 jours par semaine sur ma commune. Je lui explique ma détresse et mes douleurs qui sont tellement violentes que je crains de perdre mon travail et de ne plus pouvoir m’occuper de ma fille car elles m’immobilisent totalement. Je saigne beaucoup plus que d’habitude. Je lui dis que j’ai un stérilet au cuivre « sans hormones » car je suis intolérante aux hormones, j’ai arrêté de prendre la pilule depuis plus de 15 ans. Il m’a encouragé à essayer à nouveau la prise de pilule avec hormones pour soulager mes violentes contractions. J’ai catégoriquement refusé à cause de ces idées noires accompagnées de pulsions suicidaires qui faisaient de ma vie un enfer à l’époque où je prenais la pilule. A l’époque, lorsque j’étais sous pilule, 3 à 4 jours avant d’avoir mes règles, je ressentais des pulsions suicidaires et des sautes d’humeurs qui disparaissaient dès que mes règles arrivaient. Un jour j’ai eu l’idée de lire la notice de ma pilule et il était indiqué qu’il fallait tout de suite arrêter la prise de pilule si l’on ressentait ces effets indésirables. Dès l’arrêt complet de ma pilule j’ai retrouvé la sensation de redevenir normal ! je me faisais même la réflexion que je voyais à nouveau « la vie en rose » !! Depuis l’arrêt de la pilule je n’ai plus ressenti ces effets indésirables sur mon humeur, cela a été radical ! Je lui ai demandé si nous pouvions plutôt faire des examens pour effectuer une recherche en endométriose. Je sentais dans mon instinct et mon corps de femme qu’il y avait quelque chose de vraiment pas normal pour souffrir aussi violemment du jour au lendemain. Ce gynécologue m’a proposé de me faire une échographie pelvienne sur le champ et a remarqué des éléments à l’image qui étaient évocateurs d’une adénomyose. Il m’a proposé de me retirer mon stérilet immédiatement car celui-ci pouvait favoriser des contractions utérines. J’ai tout de suite accepté. Je l’ai supplié de me prescrire des nouveaux médicaments pour me soulager car j’étais terrorisée de devoir continuer à subir ces violentes contractions utérines et les douleurs lombaires. Épuisée physiquement et moralement j’avais besoin de médicaments qui me soulageraient. Il m’a fait une prescription (ces médicaments ne m’ont pas du tout soulagé par la suite) et m’a dit que si jamais les douleurs persistaient il faudrait revenir pour une prescription de Lamaline donné en dernier recours. J’ai également insisté pour qu’il me prescrive une ordonnance pour faire un IRM. J’ai tout de suite eu la sensation qu’il fallait effectuer une recherche de dépistage d’endométriose / adénomyose car je n’étais pas du tout dans un état normal. Épuisée aussi à cause des saignements hémorragiques continus.

5 octobre 2021 IRM réalisé à Dax, Adénomyose confirmée à l’examen.

13 octobre 2021

Je me suis rendue à Bordeaux, lieu de rendez-vous avec le service de chirurgie gynécologique et médecine de la reproduction, spécialisée en endométriose et adénomyose.
Je fais part de mes interrogations à ce chirurgien sur le fait de subir une hystérectomie pour mettre fin à ce violent cauchemar car j’ai très peur. J’ai peur de perdre mon travail, de ne plus pouvoir m’occuper de ma fille. Elle trouve cela dommage car me dit que je suis encore jeune. Qu’il serait intéressant d’essayer de reprendre des hormones sous forme de pilule pour essayer de voir si cela pourrait me soulager. Je lui fais part de ma détresse morale et physique et de ma peur de subir ces violentes contractions qui me donnent littéralement l’impression que je vais mourir. Sans parler des saignements dont j’ai l’impression qu’ils durent non-stop sans répit. Elle me confirme qu’elle n’est pas vraiment favorable pour que je subisse une hystérectomie. Je ne me sens pas entendu. Je la supplie de me prescrire de la Lamaline dont m’avait parlé le Docteur car les médicaments qu’il m’avait prescrits ne me soulage pas. Malheureusement la Lamaline prescrites sous formes de gélules ne me soulagera pas non plus…

18 octobre 2021

Rendez-vous avec un Docteur du service de chirurgie gynécologique et obstétrique à Bayonne pour obtenir un dernier avis sur mon nouvel état de souffrance. Celui-ci prend connaissance de l’IRM et de mes récentes analyses. Il écoute mes peurs et ma détresse vis-à-vis de ces nouvelles douleurs qui me terrassent et qui m’épuisent physiquement et moralement. Il me confirme que si je souhaite subir une hystérectomie, les éléments fournis l’autorise à m’aider à me soulager pour subir cette intervention. Je m’écroule littéralement en larmes à ses pieds d’avoir enfin le sentiment que mon cauchemar va enfin prendre fin. L’intervention est programmée le 14 décembre 2021. Avant de partir je panique et insiste sur le fait que la Lamaline en gélules ne me soulage pas du tout et que j’ai très peur de continuer à souffrir jusqu’à la date de l’intervention. Il me confirme qu’effectivement la Lamaline est beaucoup plus efficace sous la forme de suppositoires et me donne une ordonnance. Je suis enfin soulagée à hauteur de disons 60% avec plusieurs suppositoires 3 à 4 par jour.

Mi Novembre 2021

J’étais dans un état général physique et moral fortement diminuée, extrême fatigue à cause des violentes douleurs et certainement aussi à cause des règles hémorragiques (perte de fer), réveillée plusieurs fois les nuits à cause des douleurs intenses. Je n’avais plus ou moins que 5 jours de répit par mois. J’ai été obligé à plusieurs reprises de sollicité le père de ma fille (garde alternée) pour qu’il puisse prendre le relais car dans la totale incapacité de m’occuper d’elle, de la conduire au Collège, de lui faire à manger etc.. J’étais aussi fortement soucieuse que ma fille soit témoin de ma souffrance et qu’elle puisse s’en inquiéter. Mon entourage m’aider également à aller me faire des courses à l’occasion car je m’en sentais complètement incapable.

14 décembre 2021

Hospitalisation pour subir une hystérectomie (date d’intervention chirurgicale jusqu’au 17 Décembre, date de sortie) avec l’aide de mon chirurgien que je remercie depuis tous les jours que Dieu fait d’avoir été sensible à mon appel à l’aide…

Depuis 2022

Depuis mon hystérectomie je n’ai plus aucunes douleurs et j’ai retrouvé une vie normale.
Mon bilan hormonal montre une stimulation de l’axe hypothalamo-hypophysaire probablement responsable du réveil de mon adénomyose.
Je précise que je dispose d’une analyse de sang réalisée en suivant mon hystérectomie qui ne montre aucune trace d’atteinte de Covid-19.
J’ai réalisé, non sans mal … une prise de sang dans un laboratoire d’analyses médicales pour obtenir d’avantage d’informations sur le dosage de la Spike toujours présente dans mon corps vers le mois de mars 2022. Elle explosait le taux normal en vigueur et de loin …
J’ai depuis été positive au Covid-19 à la période du réveillon en janvier 2023.
J’ai fait un bilan hormonal en février 2023 pour déterminer si j’étais en préménopause. Celui-ci atteste que ce n’est pas le cas.
Je suis une jeune femme très épanouie avec une vie très équilibrée, je pratique le sport mais je n’ai jamais eu aussi peur de toute ma vie de mourir, de faire un arrêt cardiaque tellement les douleurs étaient extrêmement violentes.
Mon historique gynécologique vient montrer qu’il n’y avait jamais eu de diagnostic posé en faveur d’une adénomyose avant la vaccination, plusieurs échographies pelviennes à l’appui.
Depuis Avril 2022, j’ai pris un avocat pour m’accompagner dans ma déclaration à L’Oniam (Office National d'Indemnisation des Accidents Médicaux, des Affections Iatrogènes et des Infections Nosocomiales) pour faire reconnaître mes effets indésirables. Au-delà d’une indemnité financière, cet organisme propose l’avantage de faire réaliser une expertise à leur frais et obtenir une reconnaissance officielle ou non des effets indésirables que l’on dit avoir subi.
Depuis le mois de Septembre 2023, suite à l’expertise dirigée par l’Oniam, cet organisme a reconnu le lien avec le vaccin en rapport avec l’apparition de mes cycles menstruels hémorragiques, effet indésirable reconnu par la pharmacovigilance, mais il réfute le fait que j’ai choisi de subir une hystérectomie pour pouvoir survivre aux douleurs violentes afin de retrouver une vie « normale ».
Ce témoignage et la suite des « évènements » de mon dossier sera prochainement mis à jour par Dominique…

Interview en vidéo